18 janvier 2006


Violences policières à Montreuil : procès du 9/01 renvoyé au 13/02

Solidarité avec S., N. et B. Soyons nombreux pour les soutenir face aux persécutions policières et judiciaire dont ils font l’objet. RDV le lundi 13 février à la 17ème chambre de Bobigny.


Solidarité avec S., N. et B. Soyons nombreux pour les soutenir face aux persécutions policières et judiciaire dont ils font l’objet. RDV le lundi 13 février à la 17ème chambre de Bobigny.

Dès le début de l’audience, la juge annonce que l’affaire concernant les 3 frères sera renvoyée car, selon elle, le dossier qui est fort touffu vient d’être déposé et la Cour n’a donc pas pu en prendre connaissance. Comme l’ « affaire est importante », le tribunal se doit d’être bien informé ( pour que la justice soit juste ?).

Une autre affaire est alors jugée après laquelle S., B. et N., alias les 3 frères, se présentent à la barre avec leur avocate, maître Plazat. Le juge leur explique donc que pour des raisons d’acheminement au tribunal, cela ne pourra toujours pas être jugé aujourd’hui. Je dis toujours pas car nous en sommes tout de même au 2ème renvoi du fait des contingences du tribunal de Bobigny.

Devant la discrète expression du légitime mécontentement de l’un des prévenus, la juge s’énerve un peu : « Vous préférez qu’on vous juge sans rien savoir ? »

L’affaire est renvoyée au 13 février.

S. , N., et B. sont pendant ce temps toujours astreints au contrôle judiciaire.

Leur avocate demande si ils sont également toujours « tenus d’observer la plus grande discrétion sur les faits reprochés ». La juge nie que cette mention figure au dossier. Mais la preuve, si chère à la justice, arrive (l’écrit du tribunal) et elle est, toute confondue, obligée de reconnaître que cette étrange astreinte est bien mentionnée au dossier.

Cela est-il maintenu ? La défense est elle toujours astreinte à cette obligation ? s’enquiert de nouveau Maître Plazat.

Oui, répond la juge. Mais elle précise qu’il ne faut pas que prendre cela pour une entrave à la liberté d’expression, la preuve, « voyez tous les journalistes dans la salle... » (Elle joint le geste à la parole). Nous, on sait que c’est souvent gênant pour la justice d’avoir un public. C’est aussi pour ça qu’on sera encore là la prochaine fois.

Solidarité avec S., N. et B. Soyons nombreux pour les soutenir face aux persécutions policières dont ils font l’objet.


Source : http://paris.indymedia.org/